Laurent Lecomte est un historien de l’art et de l’architecture français, docteur en histoire de l’art moderne à l’Université Paris IV – Sorbonne (2004). Il s’est d’abord spécialisé dans l’architecture religieuse des Temps modernes, notamment la période post-tridentine en France.
Dès les années 2000, il enseigne dans plusieurs institutions (universités, écoles d’architecture, etc.), couvrant des domaines allant de l’histoire de l’art à la conservation du patrimoine. Son premier champ d’étude a porté sur les couvents, monastères et édifices religieux féminins, comme en témoignent ses travaux sur l’architecture de l’ordre de la Ordre de la Visitation en France aux XVIIe-XVIIIe siècles.
Parmi ses contributions figurent l’ouvrage "Religieuses dans la ville. L’architecture des Visitandines en France aux XVIIe‑XVIIIe siècles" (Éditions du Patrimoine en 2013) et la direction d’un colloque intitulé « La place du chœur. Architecture et liturgie du Moyen Âge aux Temps modernes » (actes publiés en 2012).
Il a aussi œuvré sur des études plus larges comme Paris et ses églises, du Grand Siècle aux Lumières (dir., Picard, 2016) qui examine la transformation du paysage religieux et urbain parisien.
À partir de 2014, Laurent Lecomte se tourne vers le XXe siècle et le lien entre architecture et arts : il est commissaire de l’exposition André Marchand chez Louis Carré (Maison Louis Carré, mai-sept. 2014) et mène une réflexion sur la maison-galerie du collectionneur Louis Carré, les architectes Le Corbusier et Alvar Aalto, ainsi que sur les “arts dits primitifs”.
Son parcours, alliant histoire de l’architecture, patrimoine religieux et architecture moderne, s’inscrit dans une approche interdisciplinaire. Il apporte une contribution importante à la compréhension de l’art et de l’architecture en France du XVe siècle au XXe siècle, en mettant l’accent sur les dimensions liturgiques, spatiales, urbaines et sociales.